Rechargement de munitions

Prenez rendez-vous avec notre armurier chez EBSA pour bénéficier de conseils personnalisés et d’un réglage optimal pour le rechargement de munitions.

Nous vous accompagnons pas à pas, en vous offrant une formation complète ainsi qu’un support technique gratuit pour vous assurer une expérience de rechargement sans faille.

Attention aux « conseils » d’apprentis sorciers ! Vérifiez vos informations avec nos spécialistes du club EBSA ! “

Munitions rechargées

Suite à un incident de tir survenu récemment, nous tenions à vous rappeler quelques règles impératives concernant l’utilisation de munitions rechargées.

Le rechargement de munitions est une pratique qui demande de l’attention, de la rigueur et qui implique votre responsabilité. Votre intégrité physique et celle des autres sont en jeux.

ATTENTION: une législation existe, vous devez introduire une demande pour procéder au rechargement de vos munitions.
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Concernant le matériel requis pour le rechargement de munitions :

  • La recharge de munition doit être réalisée dans un local approprié et éloigné de toute source d’étincelle ou de feu (flame vive, réchaud incandescent, cigarette, briquet, …). Attention également à l’humidité qui détériore la qualité de la poudre, des amorces ou du plomb.
  • Le local doit pouvoir être fermé à clef.
  • La table supportant la presse doit être solide et stable pour éviter tout mouvement ou désalignement de la presse.
  • La poudre doit impérativement être stockée seule dans une armoire réservée en bois munie d’un cadenas.
  • Les amorces, les têtes et les douilles doivent être stockée dans une autre armoire en bois munie d’un cadenas.
  • La pratique doit être réalisée sous un bon éclairage.
  • Aucune source de distraction (TV, amis, enfants, …) ne doit être présente. Vous devez rester concentré sur votre activité pour éviter toute erreur (double charge ou absence de charge, mauvais sertissage, …).

Concernant l’utilisation des poudres :

  1. Le dosage de poudre est très important. Référez-vous uniquement aux tables de rechargement fournies par le fabriquant de la poudre.
    N’adaptez jamais ces dosages, sous charger ou surcharger peut avoir des conséquences très dangereuses
  • Nous vous déconseillons de suivre les tables fournies dans les ouvrages de référence ci-dessus.
  • Ne mélangez jamais des poudres de type et/ou de marque différents.
  • N’achetez jamais et n’utilisez jamais du matériel de rechargement sans avoir reçu une formation par le vendeur professionnel.

  • A l’EBSA, lors de l’achat d’une presse :

    1. Nous prenons le temps de vous expliquer comment fonctionne la presse.
    2. Nous procédons, avec vous, à son montage et réglage avec explications et conseils adéquats.
    3. Nous procédons au rechargement de 5 cartouches pour essais dans notre stand de tir.

Quelques conseils à retenir pour le rechargement de munitions:

  • Nous vous conseillons de tenir un livre de rechargement et d’étiqueter vos doseuses et bidons de poudre avec les informations clés à retenir (calibre, dosage pour votre utilisation, points d’attention, …).
  • La poudre vieillie très mal. Attention donc aux fins de vieux bidons. En cas de doute, ne les utilisez pas.
  • L’examen des douilles et des amorces avant et après le tir vous permet de confirmer votre bon rechargement ou d’identifier un problème.

Nous vous rappelons avec insistance qu’une erreur de dosage ou de type de poudre est très vite arrivé et peut vous être fatal.

En cas de doute, d’information ou de question, n’hésitez pas à présenter vos munitions rechargées ou douilles tirées à nos spécialistes du club EBSA. Pour la sécurité de tous, nous nous ferons un devoir et un plaisir de vous aider.

N’hésitez pas à contacter Jean Claude Claes au 087/675985 ext 4 ou par courriel : ebsa@tir-sportif.be

FAQ

  • Oui nous pouvons recharger nos munitions personnelles
  • Le législateur belge interdit de recharger des munitions pour une autre personne que soi-même
  • Pour pouvoir recharger des munitions pour autrui, il vous faut un agrément de fabricant de munitions (voir directive de votre Gouverneur Provincial)
  • Oui, excepté les munitions à percussions annulaires et les douilles en carton.
  • Vous avez une arme ancienne, les munitions ne sont plus fabriquées.
  • Vous souhaitez un tir plus régulier
  • Vous désirez une munition mieux adaptée à votre arme.
  • Le prix d’une munition rechargée coûte en général moins cher que le prix d’une munition neuve.
Pour recharger, il vous faudra :

  • Un bon livre dans votre langue.
  • Une balance de précision.
  • Un marteau spécial pour le démontage des munitions douteuses.
  • Une presse avec ses outils adaptés à la quantité de munitions que vous tirez.
  • De la poudre adaptée à vos munitions (le législateur accepte qu’un total de 2Kg de poudre soit détenu chez-vous).
  • La table de rechargement du fabriquant de poudre.
  • Des amorces de bonne qualité adaptées à votre munition.
  • Des ogives adaptées à votre canon.

Matériels légers pour le rechargement de munitions d’armes de poing du 32 au 500 magnum :

  • Performances possibles : plus ou moins 200 cartouches à l’heure
  • Une presse légère
  • Un distributeur de poudre
  • Un jeu d’outils
  • Une balance de précision
  • Un marteau à inertie pour le démontage des cartouches défectueuses
  • Eventuellement un appareil pour nettoyer les douilles
  • Le matériel monté dans un calibre
  • La conversion pour calibre supplémentaire

Matériels lourds pour le rechargement de munitions d’armes de poing et d’épaule :

  • Performances possibles : plus ou moins 600 cartouches à l’heure
  • Une presse supérieure
  • Un jeu d’outils
  • Un  shell plat
  • Une balance de précision
  • Un marteau à inertie pour le démontage des cartouches défectueuses
  • Un appareil pour nettoyer les douilles
  • Le matériel monté dans un calibre
  • La conversion pour calibre supplémentaire

Prix de revient indicatif de 100 cartouches fabriquées soi-même :

  • 38 spécial (plomb)
  • 357 magnum (cuivrée)
  • 44 magnum (cuivrée)
  • 45 ACP (plomb)

Armurerie

Que dit la loi sur le rechargement de munitions ?

Dispositions générales.

Article 1. Sont considérés comme explosifs pour l’application de la présente réglementation, les produits susceptibles d’être utilisés pour leurs propriétés explosives, déflagrantes ou pyrotechniques.

Art. 2. Ces produits sont rangés dans une des classes et catégories suivantes:

Classe A. Substances explosives:
– 1re catégorie: poudre noire;
– 2e catégorie: dynamites et explosifs y assimilés;
– 3e catégorie: poudre sans fumée;
– 4e catégorie: explosifs difficilement inflammables et explosifs y assimilés;
– 5e catégorie: nitrocelluloses humectées à taux d’azote dépassant 12,6 p.c.;
– 6e catégorie: nitrocelluloses humectées à taux d’azote inférieur ou égal à 12,6 p.c.

Classe B. Munitions:
– 1re catégorie: détonateurs, objets et munitions y assimilés;
– 2e catégorie: munitions amorcées;
– 3e catégorie: munitions non amorcées;
– 4e catégorie: munitions au phosphore;
– 5e catégorie: cordeaux détonants;
– 6e catégorie: munitions de sûreté.

Classe C. Artifices.
(Les artifices sont affectés à l’un des groupes suivants, désignés par les lettres a, b, c, selon leur destination et leur degré de danger :
a) artifices de spectacle et accessoires pour dito;
b) artifices de joie;
c) artifices à usage technique et/ou de signalisation.
Les artifices de joie doivent satisfaire aux exigences essentielles de sécurité figurant en annexe, qui leur sont applicables.)

En vigueur : 19-02-2000

CHAPITRE II. – Classement des fabriques et des magasins et régime d’autorisation.

Art. 6. Les fabriques et les dépôts d’explosifs sont des établissement classés comme dangereux, insalubres ou incommodes.
Leur classement est donné ci-après:

A. Fabriques.
1° Fabriques d’explosifs, c’est-à-dire des établissements qui ont pour objet la préparation, la manipulation ou la transformation de tout explosif, sauf les ateliers prévus à l’alinéa suivant: 1re classe.
2° Ateliers de chargement de cartouches de chasse, chez les armuriers et autres détaillants: 2e classe.

B. Dépôts.
1° Dépôts d’explosifs, sauf ceux prévus à l’alinéa suivant: 1re classe.
2° Dépôts d’explosifs dont la contenance est limitée aux quantités ci-après: 2e classe:

– cinquante kilogrammes de poudre noire et sans fumée,
– cinq cents kilogrammes de mèches de sûreté pour mineurs,
– des cartouches de sûreté pour armes portatives à concurrence de cinq cents kilogrammes de poudre y contenue,
– deux cent mille cartouches Flobert sans poudre et amorces pour cartouches de sûreté pour armes portatives ou
– des artifices de joie et de signalisation à concurrence de vingt-cinq kilogrammes de composition pyrotechnique y contenue.

Ne sont pas des établissements classés et sont soumis à un régime spécial d’autorisation, les magasins d’explosifs suivants:
1° les dépôts C installés à l’intérieur des travaux souterrains; leur régime est précisé à l’article 241;
2° les dépôts D visés à l’article 245 et dont le régime est précisé à l’article 247;
3° les dépôts G, dont le régime est précisé aux articles 255 et 256.

Art. 7. Les fabriques et les dépôts d’explosifs ne peuvent être érigés, transformés ni déplacés qu’en vertu d’une autorisation administrative.
Il est interdit d’apporter sans autorisation nouvelle dans ces établissements, soit dans la disposition ou la destination des locaux, soit dans la nature ou dans les quantités des matières dangereuses à fabriquer ou à emmagasiner, des changements ou additions susceptibles d’aggraver les risques.

Art. 8. Sous réserve des dispositions de l’article 26, le collège des bourgmestre et échevins connaît en premier ressort des demandes concernant les fabriques et dépôts de seconde classe et la députation permanente du conseil provincial connaît des demandes concernant les fabriques et les dépôts de première classe.
S’il s’agit d’une fabrique ou d’un dépôt d’explosifs à annexer à un établissement classé comme dangereux, insalubre ou incommode par l’arrêté du Régent du 2 septembre 1946, approuvant les titres I et II du règlement général pour la protection du travail, l’autorité compétente se détermine en considérant l’ensemble industriel en cause, compte tenu des dispositions du dit arrêté du Régent et du présent arrêté royal.
Cependant, lorsqu’un dépôt de poudre de la seconde classe est à annexer à une carrière à ciel ouvert, la décision appartient au collège des bourgmestre et échevins.

Art. 9. Les demandes d’autorisation doivent indiquer:
1° les nom, prénoms, qualité et domicile du demandeur:
2° la nature de l’établissement, l’objet de l’exploitation, les appareils et procédés à mettre en oeuvre, la nature et la puissance de chaque moteur ainsi que les quantités approximatives des produits à fabriquer ou à emmagasiner;
3° le nombre d’ouvriers à employer;
4° les mesures projetées en vue de prévenir ou d’atténuer les inconvénients auxquels l’établissement pourrait donner lieu, tant pour les personnes attachées à l’exploitation que pour les voisins et le public.
Il y est joint, en triple expédition, un plan dressé à l’échelle de cinq millimètres par mètre au moins, indiquant la disposition des locaux et l’emplacement des ateliers, magasins, appareils.
Toutefois, pour les demandes en autorisation des dépôts dépendant d’établissements surveillés par les ingénieurs des mines, le plan du dépôt doit être en quadruple expédition.

S’il s’agit d’une fabrique ou d’un dépôt de première classe, il doit être joint en outre:
1° un extrait du plan cadastral en simple expédition comprenant les parcelles situées dans un rayon de cent mètres du périmètre de l’établissement, avec indication des noms des propriétaires; s’il s’agit d’un dépôt F d’explosifs, ce rayon est réduit à cinquante mètres.
2° un formulaire, en double expédition, pour demande en autorisation d’établissement classé, formulaire fourni par l’Institut National de Statistique à Bruxelles.

(…)

CHAPITRE IX. – Détention par les particuliers.

Art. 265. Aucune autorisation n’est requise pour détenir;
1° jusque deux kilogrammes (poids net) de poudre noire ou sans fumée en grains ou en paillettes;
2° jusque mille mètres de mèches de sûreté;
3° (des cartouches de sûreté pour armes à feu portatives et pour pyromécanismes à concurrence de dix kilogrammes de poudre y contenue;) En vigueur : 19-02-2000>
4° (cinq mille inflammateurs électriques ou cinq mille amorces diverses pour cartouches de sûreté;) En vigueur : 19-02-2000>
5° cinq mille cartouches Flobert sans poudre;
6° des douilles vides amorcées en quantité indéterminée;
7° (une quantité d’artifices de joie et de signalisation à concurrence d’1 kilogramme de composition pyrotechnique y contenue.) En vigueur : 28-05-2004>